Une demeure perdue quelque part entre rêve et réalité, dans les sables du désert égyptien ou sur les flots de la Méditerranée. Tournée vers l'horizon, les horizons divers... Les horizons de l'Est et de l'Ouest, comme disaient les anciens Egyptiens... Une demeure un peu folle, pour abriter des rêves un peu fous, des passions, des émotions, des coups de coeur...
Ce week-end, mon coeur était un peu plus encore du côté de l'Egypte que d'habitude : il y a un an, un an déjà, je m'envolais avec Théti pour l'Egypte et nous avions posé le pied à Louqsor, je retrouvais le " balad", mon pays de coeur comme je l'appelle en français... A l'heure qu'il est aujourd'hui, nous voguions déjà sur le Nil, entamant ce fabuleux séjour de 15 jours inoubliables dont vous trouverez le récit et des photos sur le blog que Theti y a consacré.
Inoubliables couchers de soleil sur la vallée du Nil, en particulier celui-ci depuis les tombes nord d'Amarna...
Un an déjà, et il me semble que c'était hier. Et l'Egypte me manque, ceux qui me sont chers et qui sont là-bas aussi. Car ce voyage, ce fut bien entendu une rencontre avec les monuments ; mais surtout ce fut une extraordinaire aventure humaine. J'ai d'ailleurs à cette occasion, plus encore que d'habitude, une pensée chaleureuse et émue pour les amis d'Egypte : Anne-Marie et Amr, Domi et sa petite famille à Hurghada ; Josiane et Redha au Caire ; nos guides Ehab, à Minieh, et Amro, au Caire ; Mohamed, qui doit se trouver sur le bateau sur lequel il travaille, ou peut-être chez lui à Esna... Pour tous ceux que nous avons croisés aussi, avec lesquels nous avons passé des instants inoubliables. Pour mon amie Marie-Hélène, amoureuse elle aussi de l'Egypte, qui doit avoir le mal du balad autant que moi dans ses montagnes suisses... Et bien sûr pour Théti.
Mes visages d'Egypte, l'aventure humaine qui enrichit un voyage d'une dimension l'inscrivant dans le coeur...
Les images défilent devant mes yeux, et je revois mes deux villes préférées, situées à chaque extrémité du pays : Le Caire et Aswan. La perspective d'un nouveau voyage me fait pousser des ailes. Parce que toujours cette petite voix intérieure est là pour me murmurer que je dois retourner en Egypte, insha'a l-llah. Comme je le dis souvent, on ne revient pas indemne d'un voyage en Egypte, à moins d'être insensible peut-être ; et il n'est pas nécessaire de boire l'eau du Nil pour avoir envie d'y revenir encore et encore. Il y a quelque chose qui fait que l'on tombe amoureux de ce pays dans lequel on était venu pour visiter des monuments qui nous faisaient rêver depuis l'enfance et où l'on a découvert un peuple chaleureux, des lieux fascinants, vécu des moments magiques, reçu des leçons de vie en toute simplicité... et où on laisse tout naturellement des petits morceaux de son coeur qui maintiennent le lien.
Bahebbak yâ Masr
Je t'aime, Egypte