Une demeure perdue quelque part entre rêve et réalité, dans les sables du désert égyptien ou sur les flots de la Méditerranée. Tournée vers l'horizon, les horizons divers... Les horizons de l'Est et de l'Ouest, comme disaient les anciens Egyptiens... Une demeure un peu folle, pour abriter des rêves un peu fous, des passions, des émotions, des coups de coeur...
Retour en effet, et cela faisait longtemps, dans le Hammâm des Horizons, avec le parfum ; ou plutôt les parfums. Il ne s'agit pas de faire de publicité, entendons-nous bien ; simplement de donner mon avis et d'évoquer ceux que j'apprécie.
Comme les objets, j'aime les senteurs, pour cette part de rêve, ce raffinement qu'elles apportent au quotidien. Que ce soit dans la maison, avec les encens et autres, ou sur moi, avec les parfums. J'ai du mal à me passer de porter du parfum. Pas très viril, diront certains qui en sont restés à une époque fort heureusement révolue : tant pis - ou tant mieux... J'assume totalement !
Le parfum dans l'univers kaaperien, c'est d'abord un voyage, car j'aime les parfums forts, aux notes orientales épicées. Egalement l'expression de l'humeur du moment, car je ne suis pas fidèle en matière de parfum : j'en change au gré des saisons, des découvertes ou simplement de l'envie du moment. Bien entendu, le reflet d'une facette de la personnalité : le choix d'un parfum, quand il n'est pas dicté par le simple fait de suivre une mode, est toujours très personnel ; et chaque parfum révèle une part de soi. Evidemment, c'est également, même si on s'en défend parfois, un élément de séduction ; l'émotion fugace d'un instant, un message olfactif. Chez les autres, je suis d'ailleurs également sensible aux parfums, qui racontent une histoire sans que l'on ait un mot à dire.
Il y a ceux qui font partie de ce que j'appellerais mon « patrimoine personnel des parfums » : ce sont ceux-là que nous évoquerons.
En tête, Obsession, de Calvin Klein, celui que je porte le plus souvent ; adopté définitivement et sans réserve.
Habit Rouge, de Guerlain, outre le plaisir que j'ai à le porter à l'occasion, est avant tout un clin d'oeil : nous avons le même âge...
Bel Ami, d'Hermès, est lié au souvenir des années parisiennes où les flacons m'arrivaient d'Arabie lors des visites de mes parents.
Visit, d'Azzaro, plus anecdotique mais dont j'apprécie particulièrement les notes d'encens, sensibilité orientale oblige.
Régulièrement aussi, quelques découvertes agréables, comme Gucci, qui avec ses épices est une véritable merveille.
L'été, dans la journée, j'opte plutôt pour les huiles orientales, qui présentent l'avantage de ne pas tacher la peau puisqu'elles ne contiennent pas d'alcool. Les huiles saoudiennes, parmi les plus appréciées, réservent de belles surprises. Au fil du temps, j'ai trouvé sur le net des boutiques en ligne qui en vendent de bonne qualité pour un prix raisonnable. Il y a également les petits pains de musc ou d'ambre que l'on frotte sur la peau et qui laissent une odeur délicate.
Yalla, sortons du Hammâm : Kaaper ne doit pas trop se dévoiler non plus... Nous reviendrons à l'occasion sur certains éléments qui entrent traditionnellement dans la composition des parfums, même si aujourd'hui il s'agit pour l'essentiel de matériaux de synthèse.